Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, il faut en finir…

Publié le par christophoros

Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, il faut en finir…

…Vite, avant qu’il ne soit trop tard.

 Il est parfois amusant de voir certains s’accrocher au pouvoir pour servir leurs bas instincts. C’est le cas de Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien. Chaque jour davantage, il s’accroche au pouvoir telle une sangsue. Obnubilé par son millénarisme abscons, qui lui fait dire qu’il a une mission, on voit comment il change de version tous les jours, pour tout d’abord, tenter de gagner du temps, ensuite, en bon boulanger, rouler tout le monde dans la farine. Après 10 ans d’immobilisme à la tête de la Côte d’Ivoire, que peut-il encore proposer de bons ? Décryptage.

Entre autisme, folie et extrémisme.

Plus autiste que Laurent Gbagbo, tu meurs. Ne riez pas, même Bob la gaffe alias Robert Mugabé a demandé ce jour, au quidam, de laisser son poste usurpé. Comment en serait-il autrement ? Laurent Gbagbo a bel et bien perdu l’élection présidentielle ivoirienne. Malgré la triche manifeste du Conseil constitutionnel, il n’a réussi qu’à avoir un maigre 51%. Cherchez l’erreur ! Il y a pire, même dans son propre village à Gagnoa, il a réussi l’exploit d’être battu par son rival Alassane Dramane Ouattara. Ca, les zélateurs de Laurent Gbagbo qui font abstraction de l’article 64 du code électoral ivoirien ne vous le diront jamais, s’appuyant sur l’esbroufe.

Les propos liminaires des uns et des autres, perdus dans un panafricanisme bidon, une folie abyssale mâtinée d’extrémisme, finiront par les tuer. Bientôt, ces pseudo patriotes manqueront de tout. Là, on verra bien si un ventre affamé écoutera encore les discours de haine de la RTI (Radio télévision ivoirienne), caisse de résonnance d’un fou à lier, qui n’aime pas son pays. Baptisé dans les fonts baptismaux des escadrons de la mort, il en remet une couche. Qui tue par l’épée périra par l’épée dit l’adage. Guillaume Soro le premier –ministre avait raison, hier, sur les antennes de BFMTV lorsqu’il parlait de 200 morts. L’Onu a confirmé en parlant de 173 morts, tous des partisans d’Alassane Ouattara.

Mais que fait la communauté internationale ?

C’est beau les sanctions mais, c’est la plèbe qui trinque. La duplicité de Laurent Gbagbo étonne et détonne. Qui peut encore croire à ses élucubrations ? La Côte d’Ivoire se retrouve peu à peu asphyxiée. Seuls les diplomates nommés par Alassane Dramane Ouattara bénéficient désormais d’une accréditation des pays hôtes, de l’ONU à la France en passant par les Etats-Unis. Les partisans de Laurent Gbagbo, ces nains en matière de relations internationales vous diront qu’ils peuvent vivre en autarcie dans ce monde mondialisé. Quelle ironie ! Avec le gel des crédits qui s’accumulent, Laurent Gbagbo conduit indubitablement son pays au Moyen-Âge. Ses propres supporters se retourneront contre lui.

Je souscris définitivement à l’appel de Guillaume Soro qui « demande au Conseil de sécurité des Nations unies, à l'Union européenne, à l'Union africaine et à la CEDEAO d'envisager la force. » Quand on sait que l’ONUCI qui voulait enquêter aujourd’hui sur les exactions post-électorales du camp Gbagbo a essuyé un refus catégorique après les plaintes des familles de 471 personnes arrêtées pour rien, que faire de plus ? De quoi a-t-il peur ? Des charniers qu’on peut découvrir ? Il faut éliminer la vermine pour sauver la Côte d’Ivoire.

Dans les méandres d’un génocide programmé.

Lentement mais sûrement, le camp Gbagbo prépare un génocide à haute échelle. Ce ne sont pas seulement les partisans du président élu Alassane Dramane Ouattara qui subiront ces attaques mais, aussi, les partisans de l’usurpateur qui enverra des gens à la mort. Tel un chef de secte style Waco avec à la place de David Koresh, Laurent Gbagbo qui ne veut pas mourir seul. Il veut entraîner dans sa chute, nombre d’enfants, d’hommes et de femmes. Ce nihilisme auto-destructeur de Laurent Gbagbo ne doit pas être permis. Ces attardés mentaux qui parlent d’ingérence sont obscurcis par, soit, la haine injustifiée de l’Occident, soit, par la méconnaissance de ce dossier ivoirien qu’ils traitent superficiellement et de façon tendancieuse.

Se réclamer d’une bonne gouvernance démocratique et surfer sur la vague Gbagbo est un contresens. Pourquoi l’Allemagne, la France et le Nigéria qui a été consulté aujourd’hui par Nicolas Sarkozy et Barack Obama retirent-ils leurs ressortissants de la Côte d’Ivoire ? Pour rappel, le Nigéria est un pays africain, géant de l’Afrique de l’Ouest. Son ambassade a été attaquée à Abidjan et le président Jonathan Goodluck a directement retiré tous ses diplomates. Sa fermeté dans ce dossier épineux est bien la preuve que le boulanger ne peut rouler que les nigauds qui le suivent tels des taureaux, têtes baissées. Laurent Gbagbo est désormais un sanguinaire. Rien ne sert donc de vouloir fuir le débat sur l’élection perdue en accusant un tel de financer ceci ou cela. Il y a eu un gagnant et un perdant lors de l’élection présidentielle ivoirienne. Le perdant doit partir. Point

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